Depuis l’ « affaire » Weinstein, les campagnes de témoignages de femmes dénonçant les violences qu’elles subissent ont bousculé les réseaux sociaux, l’espace médiatique et la société en général.
Comment les médias ont-ils abordé le sujet des violences faites aux femmes ? À qui ont-ils donné la parole ? Comment les journalistes traitent-ils des cas de violences et de harcèlement mis en lumière dans leurs propres rédactions ou dans des structures « concurrentes » ? Comment analyser, du point de vue de la critique des médias, l’exposition médiatique considérable dont ont bénéficié les éditocrates et les polémistes réactionnaires sur ce sujet ? La large médiatisation de ce phénomène politique (octobre/mi-janvier) a-t-elle entraîné une véritable prise de conscience dans les rédactions ? A-t-elle amélioré le traitement des cas de violences faites aux femmes, sujets d’ordinaire abordés comme des faits divers et déformés selon des biais langagiers trop bien connus ?
Le débat sera introduit et animé par Pauline Perrenot, avec des membres de la rédaction d’Acrimed.
Samedi 10 mars 2018 à 17h
au Lieu-dit (6 Rue Sorbier, Paris 20e).
Entrée libre