Depuis une quinzaine d’années, ma recherche concerne le vécu des femmes en zone de guerre, d’abord pendant le siège de Sarajevo (1) et ensuite dans les camps de réfugiés afghans (2) au Pakistan, puis en Afghanistan. Je m’intéresse aux stratégies de résistance élaborées dans la vie quotidienne dans des situations de privation extrême et à la façon dont se réinvente la normalité dans ces conditions. J’ai également réalisé un travail historique dans cette perspective et je m’intéresse tout particulièrement aux femmes durant la période nazie et la Shoah (3).
Mon travail dérive, sur le terrain, d’un engagement humanitaire préalable, non pas au sein d’un des gros organismes internationaux, mais à partir de minuscules structures mises en place par moi-même, travaillant directement avec des associations femmes ‘grassroots’ sur des projets précis.
C’est ainsi que ma présence s’exerce toujours à un double niveau d’activité et d’écoute, l’un immédiatement pratique et l’autre plus théorique – soit une façon d’être en emprise directe et de tenter une mise à distance simultanée. C’est pourquoi sans doute, j’ai pu être plus sensible aux interrogations des personnes rencontrées par rapport à une présence étrangère parfois incompréhensible qu’il leur faut remettre dans un schème de cohérence propre.
Je suis venue à l’Afghanistan en 1999 après avoir travaillé sur la Bosnie durant le siège de Sarajevo à partir de 1993. En me rendant à Sarajevo en pleine guerre, pour un travail humanitaire, je me suis rendu compte qu’en dehors de rapports journalistes ou humanitaires, on ne documentait pas de façon scientifique ce qui se passait en plein conflit. Toute la recherche se passait après coup. Certes ma formation d’historienne et d’historienne de l’art m’avait appris à travailler sur des documents, éventuellement quelques entretiens, mais l’observation participante en plein sous les obus, c’était tout à fait autre chose. Je venais de compléter un travail sur les lettres d’un artiste déporté, sous la direction de Serge Klarsfeld, et je pouvais mesurer la teneur des questions que la recherche ne posait pas (4). Ce qui s’en rapproche le plus dans ce domaine, c’est évidemment l’étude sur Ravensbruck de Germaine Tillion, elle-même déportée et internée dans ce camp de concentration (5).
À Sarajevo, plus précisément à Dobrinja, je travaillais avec un groupe de femmes pour la continuation de l’éducation sur place et la reconstruction de l’école. J’y étais arrivée presque par hasard, sans expérience préalable, ni formation seulement un idéalisme à toute épreuve, un peu la Bécassine de l’assistance humanitaire. Une lettre d’une femme de Dobrinja, Azra, dont j’avais rencontré l’époux à Paris, m’avait bouleversée : elle me demandait, tout simplement, si je pouvais l’aider à reconstruire l’école de sa banlieue. C’était énorme. Des mécanismes d’identification aidant- nous avions le même âge, des enfants d’âge comparable, j’ai dit ‘d’accord’ et je me suis débrouillée pour avoir accès à un vol militaire à partir de Zagreb.
J’ai créé ma première association humanitaire (Enfants de Bosnie) grâce à laquelle j’ai pu simultanément publier des articles dans la presse surtout féminine (essentielle pour alerter l’opinion publique dans une ère pré-internet) et collecter des fonds, ce qui m’a permis d’organiser des convois et d’aboutir à la reconstruction de l’école. Bouleversée par ce que je voyais et ce que j’entendais (la guerre est quelque chose de très bruyant)- j’habitais chez Azra avec sa famille, à dix mètres de la ligne de front- j’ai compris qu’il fallait documenter ce que je voyais, en particulier l’extraordinaire travail de résistance au quotidien des femmes dans la cité assiégée.
Le devoir de mémoire, l’injonction talmudique au Zakhor, du ‘Souviens toi’ (6) me taraudait inconsciemment. En tant que descendante de la génération de la guerre, héritière d’une foule de non-dits et de silences les uns plus pesants que les autres, je n’ai cessé d’observer, de noter, comme pour me souvenir, à la place des autres, de tout ce qui allait être ‘oublié’ pour reconstruire la société d’après guerre. Il m’est souvent arrivé d’écrire dans le noir puisqu’il n’y avait plus d’électricité. Le fait que je n’arrivais ni en voyeur, ni en journaliste m’ouvrait toutes les portes.
C’est là que j’ai décidé de reprendre des études pour donner un cadre conceptuel à ce que je faisais. Et je suis repartie sur les bancs de la fac, à l’EHESS, pour reprendre tout le cycle du diplôme jusqu’au doctorat, pour mon plus grand bonheur.
J’ai continué à mener les deux activités, bien qu’on m’ait souvent reproché mon apparent manque d’objectivité. Mais j’ai toujours revendiqué une recherche engagée. D’ailleurs comment parler d’objectivité en plein bombardement ? La perception du côté serbe était évidente, à bout de sniper, d’obusier. Il en sera de même en Afghanistan, devant les Talibans et les chefs de guerre.
La question peut se poser si on me prend pour une universitaire bien sérieuse en France, mais quand même j’ai pu contribuer à amorcer en fac l’étude du genre et des conflits armés, jusqu’ici ignorée en France. Dans le monde humanitaire du côté de grandes agences internationales, ma réputation ne vaut guère mieux : mettant les pieds dans le plat et étant tout sauf politiquement correcte, je ne suis pas arrivée à réaliser un de mes rêves les plus chers : introduire une dimension ethnographique essentielle et une sensibilité culturelle dans les programmes de santé maternelle et infantile… Il est rageant d’entrevoir une des raisons principales de tant d’échecs et d’être condamnée à l’impuissance, sauf à l’échelle de mes projets trop modestes et insuffisamment subventionnés.
Une fois la Osnova Skola Skender Kulenovic reconstruite avec des fonds internationaux et le DEA complété (publié en bosniaque plus tard (7)), j’avais envie de voir plus loin. Vers 1999, comme un certain nombre de féministes (et pas assez d’autres), la situation des femmes sous le règne des Talibans me préoccupait et m’interrogeait à un niveau sociologique. Je découvris l’existence d’une petite ONG, RAWA, la seule sur l’échiquier afghan qui se revendiquait à la fois laïque et féministe. Une correspondance s’ensuivit, facilitée par Internet qui commençait à se répandre. Les responsables m’invitèrent au Pakistan où l’association aidait les réfugiés, dont plus de trois millions étaient parqués dans des camps situés à la frontière afghane.
En y allant, j’ai simultanément mis en place des projets d’aide et établi un sujet de recherche pour mon doctorat qui devait décrire le jeu complexe d’influences à la fois traditionaliste, puisées dans le monde contemporain (y compris la globalisation), l’Islam politique et la nouvelle médiatisation qui a suivi la fin des Talibans et l’intervention américaine. J’ai pu séjourner dans le camp de Khewa, et visiter d’autres, y compris un fief Taliban. Cela n’était possible que parce que je m’étais engagée dans un travail d’aide à travers la nouvelle association loi 1901 que j’avais créée FEMAID. J’ai pu me faire accompagner d’hommes discrètement armés lors de mes déplacements dans la zone frontalière, protégée comme je l’étais par un chef de camp.
Le “balai féministe” ou le “balai Bourdieu”
Mes études de sociologie et d’anthropologie m’ont fait comprendre le vécu des femmes rurales parmi lesquelles je vivais. Elles ont fortement influencé les petits projets d’aide que je suis arrivée à mettre en place- avec des moyens plus que modestes. Mes lectures m’ont permis de comprendre et de tenter des expériences inédites. Ainsi par exemple, ayant lu Bourdieu et constaté que ce qu’il disait des Kabyles s’appliquaient aux Pachtounes, j’avais bien vu qu’ici comme ailleurs le travail des femmes se réalisait près de la terre: aux hommes les tâches verticales, aux femmes celles qui en accentuent leur statut inférieur, ayant reçu en partage le petit, l’ordinaire et le courbe, étant déléguées aux préoccupations vulgaires de la gestion quotidienne de l’économie domestique ainsi que l’explique Bourdieu (8).
Les femmes lavent le linge dans des bassines posées sur le sol, nettoient les recoins avec de courts balais, comme dans tout le monde musulman, jusque dans les épiceries turques de la rue Saint Denis à Paris ou dans les bazars de Sarajevo.
L’absurdité de ces manches à balai dérisoires ne trouve son sens symbolique que dans la division du travail selon la hiérarchie sexuelle traditionnelle. À Khewa, j’ai essayé d’introduire des balais plus longs afin de permettre une verticalité plus confortable aux tâches féminines, mais j’ai rencontré des réticences conceptuelles à ce que les habitantes de Khewa ont nommé le ‘balai féministe’ (pour moi, je l’avais appelé le ‘balai Bourdieu’). Le seul argument qui pouvait avoir une quelconque influence était est celui de faciliter le travail des femmes enceintes, la maternité seule conférant une dignité à l’existence féminine.
Par la suite, passant plus de temps en Afghanistan, j’ai compris que c’était justement l’absence des connaissances ethnographiques les plus élémentaires qui vouaient à l’échec bon nombre de projets. La problématique de la santé maternelle m’intéresse particulièrement et j’ai constaté qu’en autres, les parturientes mouraient en couches non seulement dans les villages éloignés, mais à proximité des hôpitaux (9).
Aucune des grandes agences ne s’était posé la question de savoir pourquoi, se contentant de rassembler des statistiques : en dépit des sommes faramineuses versées au nom de l’aide humanitaire, le taux de mortalité maternelle et infantile restait le plus élevé sur terre ! Et pourtant, s’ils avaient compris les mécanismes d’honneur et de territorialisation des naissances, ces agences auraient pu vraiment faire un travail utile. C’est que les projets sont mis en place à des milliers de kilomètres des lieux qui doivent les recevoir et en Occident, on estime que du ‘coupé-collé’ de nos institutions devrait suffire, ce qui n’est nullement le cas.
À mon échelle, par FemAid, nous avons créé un centre pour femmes et enfants à Farah (10), une province située à côté de la frontière iranienne, juste au nord de la zone de Kandahar sous contrôle Taliban. Ce centre a été conçu pour se conformer aux normes locales et est bien accepté par une population extrêmement conservatrice. De même, j’ai mis en place des programmes de santé pour femmes illettrées dans les villages, avec des interventions auprès des hommes. C’est beaucoup moins cher que la formation poussée de sages-femmes qui ne quitteront jamais Kaboul pour de pareils trous perdus, et autrement efficace ! Il me semble qu’il y aurait beaucoup à apprendre de l’exemple iranien, mais il est impossible d’en parler tout haut dans un environnement dominé par les intérêts des États-Unis et l’Otan.
De la projection à l’ingérence (11)
Il est certain que mon histoire personnelle a orienté mon intérêt et ma façon non seulement de poser des questions, mais d’entendre les réponses. À travers ces échanges, j’ai tenté de comprendre les histoires de siège et d’occupation qui ont bercé mon enfance. Dans les camps de réfugiés afghans, il y avait également des récits de persécutions, de déplacements de population, de pertes qui depuis toujours me m’étaient familiers.
Si la projection peut constituer un guide partiel, elle n’est toutefois pas un paramètre absolu. La perte du foyer, d’êtres chers, la maladie sont reconnaissables partout ; dans d’autres cas, ce qui constitue un malheur pour nous ne l’est pas forcément pour l’autre avec lequel on veut compatir, et vice-versa : on n’évalue pas toujours correctement le malheur qui nous est conté.
À la projection émotionnelle, s’ajoute la transplantation souvent arbitraire de valeurs typiques de notre culture. Le travail des enfants, la polygamie, les mariages précoces ne constituent pas forcément des malheurs identiques pour les personnes concernées et nous-mêmes.
Ainsi, une femme pachtoune évoque la misère qui l’a obligée à marier sa fille de 9 ans, donc impubère, à un homme de trois fois son âge. On compatit forcément avec les larmes et la colère qui suivent le récit jusqu’à ce qu’on découvre la raison véritable de cette expression de malheur : le gendre n’avait pas payé la somme qu’il avait promise, et sa belle-mère s’est donc sentie spoliée.
Alors, comment faire face à un malheur pour lequel on n’a pas la moindre sympathie ? Une évaluation détachée est bien entendue possible, mais l’écoute est-elle la même que si on se sent concernée ? Le récit de la souffrance se cache sous des formes différentes qu’il appartient à l’anthropologue d’interpréter selon sa connaissance de terrain. Le cœur ne suffit pas toujours à comprendre, d’où des erreurs d’un bon nombre d’organismes humanitaires.
Des situations de ce genre- et j’en ai rencontré de nombreuses m’ont servi à identifier les limites de la posture de chercheur. Ne rien dire au nom d’une certaine impartialité que prétend s’imposer un bon nombre de chercheurs signifie en fait approuver une démarche, de façon passive peut-être, mais néanmoins effective pour la personne en face de soi. On est forcé de prendre position, il est impossible de rester hors-jeu. Il s’agit d’être clair avec soi-même dans la démarche choisie et ne pas se cacher derrière une pseudo-objectivation d’une situation dont on voudrait garder ses distances. La vérité anthropologique, si elle existe, se loge peut-être dans le désir de savoir, de comprendre à travers tous les moyens intellectuels et émotionnels que l’anthropologue, le sociologue, l’acteur humanitaire en tant qu’homme ou femme aussi bien que chercheur met en œuvre. Sans oublier son engagement personnel.
Une anthropologie au féminin
Il est évident qu’il y a des différences objectives fondamentales entre un travail sur les hommes ou les femmes d’une même communauté : on ne parle pas de sexualité avec des personnes du sexe opposé. Mais a-t-on assez réfléchi aux conséquences du sexe du chercheur sur ce qui lui est dit? L’autre nous perçoit d’abord dans notre identité sexuelle: c’est à la femme ou à l’homme que l’on s’adresse en premier lieu, non pas au chercheur ou au travailleur humanitaire.
Le fait d’être une femme mariée, pas très jeune, mère de famille (et de fils) a certainement facilité les contacts avec des femmes mariées. Dans le monde musulman, on acquiert ainsi instantanément une certaine respectabilité qui permet des conversations sur des sujets plus difficiles, du moins entre femmes mariées.
Dans le monde afghan rural qui compose la population des camps, de pareils entretiens sont impensables en présence de jeunes filles célibataires, pour qui le maintien d’une ignorance (parfois seulement apparente) est le garant de leur honneur. Entre mères, au contraire, il est possible de s’entretenir plus facilement d’aspects très intimes de la vie sur la base d’une unité d’expériences physiques qui suffisent à établir un lien. Ce vécu partagé de la maternité permet à une relation spontanée de s’établir, de comparer des expériences, voire de se lamenter ensemble ! De ce fait, on rentre alors dans le cœur des préoccupations familiales, matérialisées par des photos que l’on sort de part et d’autre, comme mode d’échange et de communication.
Ainsi, en montrant des photos de mes enfants, j’ai entendu plus d’une fois, au sujet de ma fille «Ta fille, elle a l’air d’une véritable bosniaque musulmane». Pareil du côté afghan où chacune s’exclamait combien ma fille ressemblait à telle cousine de Herat et ainsi de suite. Arrivée à ce niveau d’interaction, un certain type d’attente peut s’installer.
Ainsi, j’ai reçu une première proposition de mariage pour ma fille, et j’ai dû longuement expliquer que même si moi, je n’y voyais aucun inconvénient, chez nous les mariages n’étaient pas arrangés et que ma fille, âgée de dix-huit ans, déciderait elle-même. Il n’est pas sûr que ma réponse n’ait pas été interprétée comme un refus de ma part, par le jeune homme visiblement chagriné par ma réaction. Une autre fois, au camp, un fier Pachtoune époux déjà de deux femmes qui se détestaient, m’a demandé la main de ma fille : la seule façon dont j’ai pu refuser son offre (qu’il estimait irrésistible) de façon compréhensible pour lui, c’était de lui répondre que je devais d’abord m’en référer à mon mari…
Pour toutes les femmes que j’ai pu rencontrer dans mes voyages, mon intérêt pour leur malheur ne pouvait que provenir d’une sensibilité de mère (12). Le fait de venir de l’étranger était secondaire, mais non dénué d’une certaine utilité. À Sarajevo, plus d’une fois, des femmes qui avaient perdu leur enfant racontaient leur malheur à demi-mots ou se sentaient soulagées de pouvoir pleurer devant moi, alors qu’elles se l’interdisaient devant les autres. Dans les dispensaires afghans, des mères de familles ont voulu me monter leurs enfants mourants : il y avait parfois une demande désespérée de leur part, comme si j’avais le pouvoir d’organiser une opération en France pour sauver leur bébé. Mais le plus souvent, seul se manifestait le désir de partager cette douleur dans le silence et le recueillement.
Dans les deux zones où j’ai travaillé, les femmes se sont efforcées de comprendre ma démarche. Néanmoins mon comportement était jugé selon des paramètres propres à chaque culture. Ainsi, du côté des femmes afghanes, ce qui les choquait c’est qu’en tant que mère de famille je puisse quitter de façon apparemment aussi désinvolte mon propre foyer pour venir chez elles: ma présence parmi elles ne révélait pas de l’engagement, mais de l’irresponsabilité totale.
Souvent on me demandait : “Mais ton mari, il est vraiment d’accord pour que tu viennes ici, toute seule en plus? J’avais l’impression qu’on le trouvait à la fois plus bizarre et plus méritant que moi puisqu’il paraîssait tolérer une liberté inimaginable dans cette région du monde.
Ce n’était pas la même chose en Bosnie. En ex-Yougoslavie communiste, des femmes mariées poursuivant des carrières ne constituaient pas un phénomène exceptionnel, au contraire de l’Afghanistan et du Pakistan où la moindre action féminine est soumise au père puis au mari. Ainsi les Bosniaques m’ont-ils toujours donné des cadeaux pour mes enfants, et les Afghanes estimaient qu’une compensation à mon vaillant époux était de mise. Plus encore que de me signifier leur appréciation, c’était une façon de m’intégrer dans leur système de valeurs. Il est certain que si j’avais été un jeune célibataire breton et roux, ayant suivi une formation en anthropologie classique, les rapports avec mes interlocuteurs et surtout interlocutrices auraient été radicalement différents.
(1) C.Mann : Une banlieue de Sarajevo en guerre : les amazones de la ‘kuca’ ou la resistance des femmes de Dobrinja, mémoire de DEA sous la direction de Marc Augé, EHESS, Paris, 2000
(2)Traditions et transformations dans la vie des femmes afghanes réfugiéees au Pakistan, Thèse de doctorat à l’EHESS, présentée en 2005.
(3)CMann : Femmes en guerre (1914-1945), Pygmalion, 2010.
(4) Isaac Schœnberg : Lettres à Chana, sous la direction de Serge Klarsfeld (CERCIL, Orléans 1995)
(5) Germaine Tillon : Ravensbruck, Paris, Seuil, 1997
(6) Yerushalmi Yosef Hayim : Zakhor. Histoire juive et mémoire juive., Paris : Gallimard, 1991
(7) C. Mann : Kucne Amazonke (les Amazones du foyer, la résistance des femmes de Dobrinja pendant le siège de Sarajevo), Svjetlost, Sarajevo, novembre 2006
(8) Pierre Bourdieu , “La Domination masculine” (1990) op.cit., p. 10 et suivantes.
(9) C. Mann : A death sentence for women, the Guardian 7 novembre 2008
(10) C. Mann : Loin de Kaboul : Le Monde Diplomatique (Manières de Voir) April 2010
(11) Certains propos ici reprennent un essai plus long qui a été publié dans Quelques réflexions sur le rapport de jeunes chercheuses féministes à leur terrain avec Anna Jarry, Élisabeth Marteu, Delphine Lacombe, Myriem Naji, Mona Farhan, Terrains & travaux n°10 [2006] : Dynamiques du genre(12) Ainsi, en 1994, le quotidien bosniaque ‘Oslobodjenje’ m’avait interviewé sur mon travail alors strictement humantaire et avait intitulé l’article « Les projets d’une mère »
Carol Mann
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