De nouvelles violences communautaires ont déjà fait 40 morts dans le centre du pays, la foule s’en prenant aux individus et détruisant des maisons et des mosquées. Une campagne nationaliste haineuse et d’incitation à la violence contre les musulmans ravive des tensions latentes entre les communautés qui existent depuis de nombreuses années.
Ces violences se déroulent dans un contexte de tensions religieuses croissantes auxquelles ni le gouvernement birman, ni les dirigeants politiques et religieux du pays ne répondent de manière suffisante. Les organisations et les individus responsables de cette intolérable incitation à la haine et à la violence continuent de le faire en toute impunité, ils ne sont pas tenus pour responsables de leurs actes. Les autorités n’ont pas réussi à prendre les mesures appropriées pour combattre les préjugés inhérents à la société, et n’ont pas réussi à mettre en œuvre un projet commun pour lutter contre l’intolérance religieuse et promouvoir l’harmonie entre les communautés.
La montée des tensions religieuses constitue la plus grande menace pour la paix et une future transition vers la démocratie en Birmanie. Les violences se répandant à travers le pays, la situation pourrait bien s’empirer durant les mois à venir si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Pour lire le rapport d’Info Birmanie sur les récentes violences religieuses
« Ne Faites Rien Sur Nous, Sans Nous » est un court documentaire offrant aux réfugiés vivant à la frontière Birmano-thaï la possibilité de s’exprimer au sujet de leur potentiel rapatriement de la Thaïlande vers la Birmanie.
Grotius International
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