Après 14 ans d’existence, la Cour Pénale dont l’objectif était de veiller à l’application du Droit International et du Droit International Humanitaire est critiquée de toute part, surtout par les États africains qui l’accusent de pratiquer une justice à deux vitesses.
En effet, alors que plus de 123 pays ont ratifié le statut de Rome et donc reconnu les compétences de la CPI, toutes les procédures d’enquêtes sur les sept lancées jusqu’à présent touchent le continent africain.
À travers son roman, Stéphanie Maupas, qui a sillonné les couloirs de la CPI pendant plus de 15 ans, nous emmène dans les coulisses d’une institution en permanente négociation politique, loin de son rôle premier qui était avant tout d’instaurer une certaine justice et de mettre fin à l’impunité.
Sans effet dissuasif puisque sur trois jugements rendus depuis sa création, seules deux condamnations ont été émises, la Cour Pénale est un instrument politique entre les mains des États…
Auteur : Stéphanie Maupas
Parution : Janvier 2016
Éditions : Don Quichotte
Prix public : 24 euros
Grotius International
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