Pas de Justice Sans Paix, Presses de Sciences Po, collection Références

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Couverture du livre Pas de paix sans justiceEn sortie de conflit armé, faut-il poursuivre ceux qui ont commis des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, voire un génocide, ou les intégrer au processus de transition au nom de la paix ?

Les poursuivre risque de déstabiliser la société ; mais ne pas le faire peut mener au même résultat, une paix achetée par l’impunité risquant d’être provisoire.

L’auteur examine ce dilemme à la lumière de l’histoire du droit pénal international, de Nuremberg à nos jours, et à l’aide de nombreux exemples, des Balkans à la Libye en passant par le Rwanda et le Darfour.

Il s’interroge sur le rôle des des tribunaux internationaux : sont-ils une condition de la paix (pas de paix sans justice) ou au contraire un obstacle (pas de justice sans paix) ? Ont-ils un effet dissuasif ? Peut-on dépasser le dilemme ? Se pose aussi la question des relations qu’entretiennent deux acteurs majeurs de la scène internationale : le Conseil de sécurité, organe politique chargé du maintien de la paix et de la sécurité, et la Cour pénale internationale, organe judiciaire chargé de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves.

La Cour pénale internationale est-elle vraiment indépendante du Conseil de sécurité et, surtout, doit-elle l’être ? Une réflexion essentielle, en ce début de siècle, face au retour des guerres.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Banting Postdoctoral Fellow, Centre for Human Rights and Legal Pluralism, Faculty of Law, McGill University (jb.jeangenevilmer@mcgill.ca / www.jbjv.com). Auteur de : La Guerre au nom de l’humanité : tuer ou laisser mourir, préface de Hubert Védrine, Paris, PUF, mars 2012, 624 pages.