Par Amnesty International… A Guantanamo, le « piège » s’est refermé sur Djamel Ameziane et Ahmed Belbacha et leur calvaire se poursuit. Amnesty International demande que soit trouvée au plus vite une solution juste pour Djamel Ameziane et Ahmed Belbacha…
Djamel Ameziane est algérien d’origine berbère, ayant suivi des études supérieures. Il a fui son pays pour échapper à l’escalade de la violence et à l’insécurité.
Après que le Canada lui ait refusé l’asile, il s’est rendu en Afghanistan en octobre 2001 car il pensait ne pas pouvoir en être extradé en tant que musulman. Après le début du conflit, il s’est enfui au Pakistan où il a été capturé puis vendu aux forces américaines comme il était d’usage à l’époque.
Transféré en 2002 à Guantanamo, détenu un an en isolement, il attend qu’un pays tiers lui offre la possibilité d’être libéré car il n’a jamais été inculpé d’acte de terrorisme et a toujours clamé n’avoir jamais participé à aucune forme d’actes de violence. Il espère pouvoir se marier et travailler dans un pays sûr où il pourra vivre en paix et reconstruire sa vie après plus de 8 ans d’injustice.
Ahmed Belbacha est algérien, comptable. Il a travaillé pour la compagnie pétrolière nationale. Ayant reçu de nombreuses menaces de mort de la part du Groupe islamiste armé (GIA), il a fait une demande d’asile au Royaume-Uni qui a été rejetée.
En attendant de pouvoir renouveler sa demande, il est parti au Pakistan afin de poursuivre ses études. Là-bas, il est capturé par des villageois appâtés par les primes promises par les États-Unis pour l’arrestation d’étrangers.
Transféré ensuite à Kandahar, il a encore aujourd’hui des difficultés à parler dans le détail, des brutalités qu’il y a subies. Incarcéré à Guantánamo, en février 2002, dans une des sinistres cellules du camp 6, il est autorisé à quitter la prison depuis trois ans. Il craint de retourner en Algérie et attend la protection humanitaire d’une nation européenne.
Amnesty International est un mouvement mondial composé de bénévoles qui œuvrent en faveur du respect des droits de l’être humain internationalement reconnus.
Grotius International
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